En retard à cause de problèmes de trafic, nous nous dépêchons pour ne pas manquer Skip The Use.

Et nous avons bien raison ! Ils sont entrain de déchaîner les foules ! Ce son au accent punk groove comme une révolte ! (« People in the Shadow ») Mat Bastard fait s'asseoir au sol le public de la grande scène, avant de les faire sauter « Comme un seul peuple ! ».

La pluie s'annonce, torrentielle. Sur la petite scène, c'est Revolver qui se prépare. Il faudra attendre quelques minutes de plus pour entendre leur rock qui fait écho aux sixties. Du premier album, il ne reste que les influences classiques et l'alliance si spéciale des 3 voix. La pop de chambre (« Get Around Town ») s'évapore peut à peu pour laisser place à une puissance délicatement juvénile. (« Losing You », « Wind Song »)

Place au métal symphonique sur la Main Stage avec Within Temptation pour leur première venue à Arras ! Pas d'effets pyrotechniques, le temps ne se prêtant pas aujourd'hui à ce genre de choses, mais le show du groupe ne perd pas de sa superbe pour autant ! La présence scénique de Sharon den Adel suffit amplement pour réjouir les nombreux fans qui se sont déplacés exclusivement pour eux... Car même si le set fut certainement trop court pour eux, nous aurons eu le plaisir d'écouter les morceaux de The Unforgiving comme « Sinead » sans oublier les gros tubes comme « Staind my Ground » ou « Mother Earth »!


Nous retrouvons The Kooks à la Main Stage. Purement britty, il offre une pop fraîche et dynamique. (« Shine On », « Do You Wanna ») On chante dans la foule. Les chansons du dernière album sont toutes fois ressenties avec relativement moins d'optimisme : le groupe prendrait-il de l'âge ? ( « Taking Pictures Of You » )


Le public profite d'une accalmie niveau temps pour attendre l'arrivée sur scène de Florence + the Machine.  Florence Welsh arrive alors dans une robe bleue tel une prêtresse sous un décor de cathédrale ! La foule écoute les louanges de cette voix qui résonne.
La pluie s'invite à nouveau, peut-être attirée par cette voix enchanteresse. Malgré le froid, il en faut plus pour que le public ne suit plus ce concert ! 
 

Miyavi s'avance sur la Green Room, prend sa guitare et commence à rugir. Guitariste émérite au timbre assez limité, artiste à part, il sait tout de même comment mettre l'ambiance.


Silence sur la Green Room, le public s'impatiente et ne peut s'empêcher d'appeler Izia. Celle-ci arrive enfin sur scène et leur crie qu'il y a une coupure son ! Humaine et rock'n'roll, il faudra attendre une quinzaine de minutes pour entendre sa fureur.

Nous sommes par la suite obligés de partir. Nous admirons le courage des festivaliers. Comme nous, ils se sont pris la pluie durant l'après-midi et pataugent maintenant dans la boue, fatigués mais toujours prêt à faire la fête.

Stef et Tof

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